#51 Cette région du cerveau qui s'appelle l'amygdale
Ou comment la comprendre pour mieux la réguler
Hello 👋
Bienvenue dans cette édition #51
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Aujourd’hui je complète ma News #48.
Rappelez-vous, je vous expliquais que le plus grand frein à l’assertivité était lié à notre tendance à nous réfugier dans des comportements refuge. Au lieu de trouver les bons mots et la bonne posture, argumenter sereinement, nos comportements réflexes seraient plutôt la fuite, le repli ou l’attaque.
Tout ça c’est de la faute de l’amygdale ! Nan pas celles de la gorge, celle qui loge dans notre cerveau !
L'amygdale c’est une petite structure en forme d'amande située dans le lobe temporal de notre cerveau. Elle joue un rôle crucial dans la régulation de nos émotions (en particulier celles liées à la peur et à l'anxiété) et de nos comportements.
Lorsque elle est activée, elle déclenche une réponse de stress dans tout le corps, appelée "réponse de lutte ou de fuite". Cette réponse se caractérise par une augmentation de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle, une accélération de la respiration, une augmentation de la transpiration et une contraction des muscles, préparant ainsi le corps à réagir rapidement à la menace perçue.
Par exemple, si nous nous trouvons face à un animal sauvage menaçant, la réponse de lutte ou de fuite nous aide à réagir rapidement et à nous protéger.
Le hic, c’est que dans notre vie moderne, la réponse de lutte ou de fuite peut être déclenchée par des situations qui ne sont pas réellement dangereuses :
Face à une situation que nous percevons injuste ou menaçante (une situation conflictuelle, par exemple), notre amygdale s’active et peut nous amener à agir impulsivement et à prendre des décisions hâtives.
L'activation de l'amygdale peut également entraîner une réponse excessive de peur ou d'anxiété, même dans des situations qui ne sont pas vraiment dangereuses, comme une prise de parole en public, par exemple.
La colère
Je vois déjà les personnes qui montent dans les tours facilement justifier leur explosion : “C’est pas ma faute. C’est mon amygdale !”.
Alors oui c’est vrai en partie mais pas complètement : on peut apprendre à réguler l’activité de l'amygdale pour mieux contrôler les réponses de colère et favoriser des réponses plus constructives dans les situations difficiles.
Quelques pistes à expérimenter pour gérer la colère lorsque l'amygdale est déclenchée :
Prenez une pause : Si vous sentez que votre colère est en train de monter, prenez une pause. Éloignez-vous de la situation qui vous provoque de la colère, respirez profondément et prenez quelques minutes pour vous calmer.
Pratiquez la pleine conscience : La pleine conscience peut aider à calmer l'activité de l'amygdale. Essayez de vous concentrer sur votre respiration et sur les sensations physiques que vous ressentez dans votre corps.
Identifiez les pensées automatiques négatives : Lorsque nous sommes en colère, nous avons souvent des pensées automatiques négatives qui renforcent notre colère. Essayez d'identifier ces pensées et de les remplacer par des pensées plus positives. Parlez à quelqu'un de confiance peut par exemple vous aider à vous calmer et voir les choses d’une manière différente.
Utilisez la technique du "stop" : Lorsque vous sentez que votre colère monte, dites-vous "stop" mentalement pour vous arrêter dans votre élan.
Pratiquez des techniques de relaxation pour réduire l'activité de l'amygdale: respiration profonde, relaxation musculaire ou le yoga.
Apprenez à reconnaître vos déclencheurs : essayez de reconnaître les situations ou les personnes qui déclenchent votre colère. En identifiant vos déclencheurs, vous pouvez commencer à travailler sur des stratégies pour mieux gérer ces situations.
La peur
De la même manière, nous pouvons réguler l’activité de l’amygdale lorsque nous avons peur.
Prenons l’exemple de la prise de parole en public. Elle peut entraîner des symptômes tels que la nervosité, la transpiration, l'accélération du rythme cardiaque, la difficulté à respirer et même la panique qui évidemment ne font qu’aggraver notre stress.
Là aussi, il est possible de gérer ces symptômes en apprenant à réguler l'activité de l'amygdale.
Quelques pistes :
Préparez-vous à l'avance : La préparation est la clé pour réduire le stress avant une prise de parole en public. Assurez-vous de bien connaître votre sujet, de préparer vos notes et de répéter votre discours plusieurs fois. Cela peut vous aider à vous sentir plus confiant et à réduire l'activation de l'amygdale.
Utilisez des techniques de relaxation avant votre prise de parole en public : méditation, visualisation, yoga ou respiration profonde .Vous pouvez également essayer de vous concentrer sur un objet ou une image apaisante pour calmer votre esprit.
Prenez conscience de votre respiration : pendant une prise de parole en public, il est courant de respirer de manière rapide et superficielle, ce qui peut aggraver l'activation de l'amygdale. Prenez conscience de votre respiration pour la ralentir en inspirant profondément par le nez et en expirant lentement par la bouche.
Le manque de confiance en soi
L’amygdale peut également jouer un rôle dans le manque de confiance en soi. Voici un TEDEX sur ce sujet que je trouve trè émos intéressant :
En conclusion, en apprenant à réguler notre réponse amygdalienne, nous pouvons mieux gérer nos émotions et faire face aux défis de la vie quotidienne avec plus de calme et de confiance.
Comment avez-vous trouvé cette News ? mieux ? Moins bien ? Dans un style différent ?
Figurez-vous qu’elle a été écrite à 80% par Chatgpt. Je n’avais pas le temps d’écrire et j’ai fait un test. Hallucinant non ?
Je vous rassure je ne vais pas jouer à ça à chaque News mais me faire assister pour enrichir mes idées, je pense que oui.
Je vous donne rendez-vous après les vacances de Pâques 👋
🏔️
🤯 je suis impressionnée, on retrouve vraiment ton style en majorité, même si sincèrement je me suis posée la question à un moment où j'étais prête à décrocher dans la lecture : est ce un peu plus technico technique que d'habitude ou bien est ce moi qui suis moins réceptive au sujet ?